S’étant rencontrés par hasard, deux copistes, Bouvard et Pécuchet, se sont liés d’amitié. Un héritage imprévu leur permet de réaliser leur rêve : se retirer à la campagne, dans une propriété qu’ils comptent exploiter eux-mêmes. Mais c’est l’échec.
Voulant en comprendre les causes, ils se lancent tour à tour dans l’étude de chacune des sciences, puis dans l’archéologie et dans l’histoire, avant de se tourner vers la littérature, la politique, la gymnastique, et de vouloir comprendre l’amour, la magie, la philosophie, la religion et l’éducation.
Leur quête inlassable ayant à chaque fois tourné à la catastrophe, ils décident finalement de se remettre à la copie, et de constituer ainsi un florilège des bêtises de l’humanité.
Bouvard et Pécuchet étaient intoxiqués de l’Encyclopédisme, comme nous sommes aujourd’hui les victimes consentantes de Google. Le savoir est aujourd’hui planétaire et à portée de main ou plutôt de clic : Flaubert, en artiste inspiré, aurait-il imaginé, un siècle avant son avènement, cette révolution du savoir à la portée de tout le monde ?