Brecht a dû toujours fuir : le nazisme, puis le maccarthisme ; la dérision fut comme un souffle qui lui permit de vivre.
Passant de la parole au chant et au bandonéon - un instrument ayant vu le jour en Allemagne et qui lui aussi connaîtra l’exil - ce spectacle fait revivre, par l’humour du « Cabaret Parlé-Chanté », l’âme des exilés et des oppressés avec un humanisme dont la résonance est plus que jamais nécessaire.