0 ans, huissier de justice, le coeur et le sourire fatigués, Jean-Claude Delsart a depuis longtemps abandonné l’idée que la vie pouvait lui offrir des cadeaux. Jusqu’au jour où il s’autorise à pousser la porte d’un cours de tango...
Pour Stéphane Brizé, ce film est parti de l’envie toute simple d’observer un homme absolument incapable d’exprimer ou de recevoir la moindre émotion à un moment de fragilité de sa vie.
« En plaçant mes personnages face à ce dilemme, explique le réalisateur, j’observe les raisons invisibles qui les amènent à agir d’une manière ou d’une autre, laissant apparaître le paradoxe de certaines de leurs décisions qui vont parfois à l’encontre de leurs désirs propres. Des personnages, jeunes et moins jeunes, à qui on n’a pas appris à aimer ou à être aimés... et ça va souvent de pair. Voici d’ailleurs la problématique fondamentale autour de laquelle a été construit le film. D’où le titre en forme de revendication dont on doit entendre le contraire de ce qu’il signifie. »